Chère France

 

 Que devient-elle notre chère France? faut-il s’enfuir et l’oublier?

Parce qu’on a perdu l’espérance, que les choses puissent s’améliorer.

C’est notre terre, ça à un sens, on ne peut pas l’abandonner,

Apprenons donc la résilience, mais surtout à nous entraider.

 Tout s’accélère, la décadence, dans cette France déchaînée,

Plus de repères, trop de naissances, d’un égoïsme démesuré,

Alors on sort, alors on danse, et on paraît sans partager,

Elle me rend triste ma belle France, quand on pense à tout son passé.

 « Après l’hiver vient le printemps, ca n’peut pas continuer ainsi,

Il y a toujours eu du changement, c’est pour cela qu’c’est beau la vie,

Après la pluie vient le beau temps, ca n’peut pas continuer ainsi,

On va se battre pour qu’nos enfants, ne subissent pas notre gâchis. »

 Que devient-elle notre chère France? Tous les souvenirs d’une patrie,

De grands artistes en pleine conscience, qui nous élevaient face à la vie.

De grands chercheurs, savants, des sciences, qui luttaient contre les maladies,

Elle était belle notre chère France, avant qu’elle ne pense qu’au profit.

 Tout s’accélère à grande cadence, dans cette France en tragédie,

On a perdu toute confiance, A force de jouer la comédie,

Ou est passée notre insouciance? Il ne reste que la nostalgie,

Allez rêveurs, en abondance, venez sauver notre Pays.

 « Après l’hiver vient le printemps, ca n’peut pas continuer ainsi,

Il y a toujours eu du changement, c’est pour cela qu’c’est beau la vie,

Après la pluie vient le beau temps, ca n’peut pas continuer ainsi,

On va se battre pour qu’nos enfants, ne subissent pas notre gâchis. »

 

 

Femmes au Pouvoir

Quand est-ce que les femmes prennent pouvoir ?
Elles qui ont souvent, plus de coeur,
Que tout ces hommes, bêtes de foires,
Qui ne cherchent qu’à être les vainqueurs,
Prêts à tuer, pour faire valoir,
Qu’ils sont des hommes, qu’ils n’ont pas peur,
A la recherche, de la gloire,
Ils écrasent l’autre, d’un air moqueur.

Quand est-ce que les femmes font leur monde ?
Les hommes l’ont fait, ça marche pas,
Qu’elles s’unissent et puis qu’elles grondent,
Chacun son tour, maint’nant les gars !
Cette vie est triste, nauséabonde,
On en peut plus, de toutes vos lois,
Allons les femmes, formons une ronde,
Avec nos cœurs, changeons tout ça.

« Femmes …venez nous dessiner votre monde ,
Femmes …faites taire tous ces hommes immondes,
Femmes … venez prendre les rênes de ce monde ,
Femmes… dans nos ventres c’est la vie qui se fonde. »

Quand est-ce que les femmes changent les choses ?
Pour nous faire un, monde plus beau,
Avec douceur, pour la bonne cause,
Battons nous pour nos idéaux,
Sans concurrence, juste en symbiose,
Luttons ensemble contre le chaos,
Avec l’amour, il faut qu’on ose,
Tenir les rênes, porter l’flambeau.

« Femmes …venez nous dessiner votre monde ,
Femmes …faites taire tous ces hommes immondes,
Femmes … Venez prendre les reines de ce monde ,
Femmes… Dans nos ventres s’est la vie qui se fonde. »

Quand es-ce que les femmes créent la paix ?
On a toutes les atouts pour ça, si on pense pas à la monnaie,
Si on veut pas être comme le Roi, si on s’en fou des intérêts,
Si juste pour la paix on se bat, si on ne pense pas au succès,
Ni a l’égo, du moi moi moi !

L’Armé-Nie

Ca fait déjà 100 ans, c’est pas encore fini,
Que l’on laisse victime, le peuple d’Arménie.
Ca fait déjà 100 ans, qu’un million de gens tués,
Au plus médiocrement, une terre volée.
Ca fait déjà 100 ans, que l’Arménie attend,
Qu’on lui rende justice, en le reconnaissant.
J’ai la forte impression, que tout le monde s’en fout,
C’est pourtant long 100 ans, alors ? On en est où ?

Aujourd’hui et depuis, 100 ans rien à changé,
Si ce n’est des paroles, souvent intéressées,
Dans ce monde de pouvoir, dans ce monde hypocrite,
On perd toutes valeurs, du sens du mot éthique,
Tout ça pour du pognon, tout ça pour un statut,
Tous gardent le silence, tous sont des corrompus.
Dans ce monde de tireurs, dans ce monde de titans,
Les plus forts sont hélas, toujours les dominants.

Ca fait déjà 100 ans, que des larmes ont coulé,
Sur ces millions de gens, tristes exterminés,
Ca fait déjà 100 ans, que la Turquie profite,
D’une montagne sacrée, dont elle n’a le mérite,
D’une victoire erronée, d’une histoire mensonge,
D’une honte cachée, d’une rage qui l’a ronge.
Comment peut-elle vivre, avec ça sur le dos,
Comment peut-elle nier, avec toutes ses photos.

Aujourd’hui et depuis 100 ans : inacceptable !
Que les êtres d’Arménie, vivent comme des misérables,
Dans une terre souillée, pauvre et toute petite,
Sans accès à le mer, emprisonnée, réduite,
De n’avoir le droit, que d’observer au loin,
Leur montagne symbole, qui d’histoire leur revient.
Pendant que la Turquie, jouit de tous ses accords,
Profite de ses richesses, sans le moindre remord.

 Ca fait déjà 100 ans, qu’a eu lieu génocide,
Il est temps qu’enfin tout le monde soit lucide,
Le peuple d’Arménie, mérite dédommagements,
Ayez un peu de cœur, pour tous ses innocents.
Au peuple de Turquie, je demande la paix,
Au peuple de Turquie, de reconnaître les faits,
Leur terre est assez grande, pour qu’il nous rende la nôtre,
Leur terre est assez riche, pour pas voler les autres.

Aujourd’hui et depuis, 100 ans ça fait trop long,
Que l’Arménie subit, à tord, et sans raison,
Un massacre sans nom, tout ça pour de la terre,
Un viol de territoire et des meurtres de chair.
Au peuple de Turquie, je demande pour vœux,
Que son mensonge cesse, qu’il signe ses aveux.
Au peuple de Turquie, je demande en ce jour,
Qu’il signe la vérité, pour rétablir l’amour.

Parler sans Ecouter

On aime tous prétendre, avoir tout compris,
Sur nous même, sur les autres, mais surtout sur la vie,
On a l’air insolent, si on s’observe d’en haut,
On est si arrogant, et ça sonne si faux,
Et tous ces jolis mots, qu’on revendique fort,
Ne s’appliquent que trop peu, en parfait désaccord.

« Et on parle et on parle, sans jamais écouter,
Et on parle et on parle, on fait que s’répéter,
Et on parle et on parle, sans bien trop se soucier,
Que celui qui écoute, ait envie d’écouter. »

On aime tous se croire, être des bons conseilleurs
On rêve tous de transmettre, c’est notre ultime bonheur,
Faire enfin exister, notre être par nos idées,
En imposant à l’autre, en faisant des bébés,
Ca nous donne du pouvoir, ça nourrit notre Ego,
On a que ça pour croire, qu’on est grand qu’on est beau.

« Et on parle et on parle, sans jamais écouter,
Et on parle et on parle, on fait que s’répéter,
Et on parle et on parle, sans bien trop se soucier,
Que celui qui écoute, soit entrain d’écouter. »

On aime tous parler, sans si peu écouter,
Ce que l’on dit toujours, a bien trop d’intérêt,
Et on répète sans cesse, la même comédie,
On fait tous notre show, les grands et les petits,
Un tel besoin d’amour, ne peut être comblé,
Que par une vie d’Ego, qui nous a contrôlé.

Bonheur ou Plaisir ?

Que provoque le plaisir ? Un moment de douceur.
On ne peut le saisir, il durent de petites heures,
Que l’on veut reproduire, dans la quête du bonheur.
Il sait nous éblouir, c’est un usurpateur,
Qui viendra nous cueillir, pour esquiver nos peurs.
Il vient pour repartir, infidèle dragueur,
Il est fort pour séduire, c’est un bel arnaqueur,
Il sait bien nous faire jouir, mais sans lui, on en pleure.
Illusoire loisir, dépendance majeur.
Quand on le voit s’enfuir, il provoque la douleur.
Le bonheur, à construire, c’est un plus dur labeur,
Equilibre à bâtir, pour un durable bonheur,
Plus long à obtenir, mais d’une solide valeur,
Le bonheur à chérir, contre le plaisir fugueur,
Qui va vite dépérir, le plaisir est trompeur.
Son envie peut servir, son besoin destructeur.
Dépendant du plaisir, on s’écarte du bonheur,
Il ne peut qu’affaiblir, il rêve toujours d’ailleurs.
Etre heureux sans plaisir, qui vienne de l’extérieur,
N’est-ce pas mieux, s’affranchir ? N’est-ce pas ça le bonheur ?
D’être libre du plaisir, avec la joie au coeur.

Maman Printemps

 

Comme une fleur tu arrives au printemps,
Joyeux anniversaire ma chair Maman,
Combien d’années as tu passé pour moi,
Tout ce temps là où tu t’oubliais toi.
A me donner le goût de la peinture,
A me donner le besoin de nature,
A éveiller mes oreilles en musique,
A me conter des histoires atypiques.
Oh non maman je n’ai rien oublié,
De tout l’amour que tu as pu donner.

Comme une fleur tu arrives au printemps,
Joyeux anniversaire ma chair Maman,
Toi qui as sacrifié tes jeunes années,
A faire de ton mieux pour bien m’éduquer.
A me transmettre le goût de l’effort,
De la simplicité plus que de l’or,
A vouloir m’inculquer de belles valeurs,
Me disant la beauté est dans le cœur.
Oh non Maman je n’ai rien oublié,
De tout le beau que tu m’as inspiré.

Comme une fleur tu arrives au printemps,
Joyeux anniversaire ma chair Maman,
Combien de mois à te faire du souci,
Quand de la maison je m’étais enfui.
Si longtemps je t’aurai si mal aimé,
Malheureusement je t’ai trop fait payer.
Pardonne-moi Maman je n’aimais pas la vie,
Et la route fut longue même si je l’ai choisie.
Oh non Maman je recommencerai pas,
Quand je te fais mal, on souffre toi et moi.

Comme une fleur tu arrives au printemps,
Joyeux anniversaire ma chair Maman,
Toi belle femme, une Maman courageuse,
Forte et fragile mais jamais peureuse,
Qui ne se plaint pas et toujours souriante,
Que l’on n’achète pas, une femme battante.
Pardon Maman de t’avoir fait défaut,
En te blâmant de tous les pires défauts.
Oh non Maman je n’ai rien oublié,
De l’ensemble de tes grandes qualités.

Comme une fleur tu arrives au printemps,
Joyeux anniversaire ma chair Maman,
Toi qui d’un rien toujours bien habillée,
Toi si sensible avec tout ton passé.
Pardon Maman de t’avoir fait du mal,
De mon mal être d’écorchée bestiale,
Je suis partie des mois seule en montagne,
Pour tuer le mal et que le bien me gagne.
Oh douce Maman soit sure que c’est fini,
J’aime la vie et je te dis Merci.

 

 

 

 

Jalousie En Vie

Je me demande d’où vient la jalousie humaine,
Et comment l’abolir, car elle est laide et vaine.
Elle crée tant de conflits, entre chacun de nous,
Elle ne mérite pas vie , car ensemble on est tout.
Bien souvent les parents, qui ont l’ego trop haut,
Diront à leur enfants, que c’est eux les plus beaux.
Mais comme cela est faux, l’enfant une fois grandi,
Tombera de très haut, et développera l’envie.
La jalousie souvent, vient de la différence,
Qu’on apprend à juger, depuis notre tendre enfance.

Dans la nature pourtant ce problème n’est pas là,
Il y a des oiseaux, tout comme il y a des rats,
Il y a des papillons, comme il y a des cafards,
Il y a des moutons, comme il y a des renards,
Il y a des fourmis, il y a des serpents,
Il y des petits, il y a aussi des grands,
Il y a de jolies bêtes, d’autres un peu moins gracieuses,
Il y a des fortes têtes, d’autres petites peureuses,
Mais tous, se complètent, balance équilibrée,
Personne ne s’inquiète, tout le monde peut manger.

Personne n’a choisi, d’avoir un tel physique,
Ou même d’être un génie, plein de dons artistiques,
D’être doué pour le sport, ou très bon en dessin,
D’aimer faire des efforts, ou un poil dans la main,
D’être un gars solitaire, ou aimant le troupeau,
Chacun son caractère, comme tous les animaux.
La seule chose qu’on choisit, faire avec ce qu’on a,
Pour être homme accompli, il suffit d’être soi,
Car être qui l’on est, c’est ce qu’on fait de mieux,
Car personne n’est parfait, tous ensemble on est Dieu.

Aussi Nombreux , Aussi Seuls

Toi tu voudras me faire l’amour,
Et je ne le veux pas,
Toi tu voudras m’aimer un jour,
Et je ne le peux pas,
Nombreux veulent de moi,
La même chose que toi,
Comment croire en l’amour,
Si rapidement que ça?

« Aussi nombreux sont les hommes
Qui vivent dans ce monde là,
Aussi seuls nous sommes,
A ne penser qu’à soi,
Aussi nombreux sont les hommes,
Qui cherchent dans ce monde là,
Une seule et même personne,
Pour retrouver la foi. »

Toi tu voudras me prendre,
Sous ton aile et chez toi,
Moi je voudrais me pendre,
D’être ce que je n’suis pas,
Puis tu voudras m’apprendre,
Ta vérité à toi,
Ce sera peine perdue,
Je n’écoute que moi.

« Aussi nombreux sont les hommes
Qui vivent dans ce monde là,
Aussi seuls nous sommes,
A ne penser qu’à soi,
Aussi nombreux sont les hommes,
Qui cherchent dans ce monde là,
Une seule et même personne,
Pour retrouver la foi. »

Mais toi tu ne penses pas,
A l’intérieur de moi,
Ce que tu veux de moi,
C’est simplement pour toi,
Moi qui ne pense pas,
A te prendre quoi qu’ce soit,
Je suis un oiseau libre,
Toi tu me veux en proie.

« Aussi nombreux sont les hommes
Qui vivent dans ce monde là,
Aussi seuls nous sommes,
A ne penser qu’à soi,
Aussi nombreux sont les hommes,
Qui cherchent dans ce monde là,
Une seule et même personne,
Pour retrouver la foi. »

A tout mes « Sauveurs »

J’ai cru en toi longtemps… Mon sauveur
J’ai cru en toi souvent… Que d’erreurs
Je t’ai cherché partout… Bien trop d’heures
Comme si t’allais panser…Mes douleurs
Comme si tu sècherais…Tous mes pleurs
Comme si t’allais calmer…Mes humeurs
Comme si il suffirait…D’une âme sœur
Pour être enfin heureuse…C’est un leurre
Quand je compte sur l’autre…Je me meurs
Et l’autre se sentant…Supérieur
De me voir dépendante…De son cœur
Il se jouera de moi…Arnaqueur
Montre pas tes faiblesses… A un joueur
Il te fera rêver…En vendeur
Il se comportera…En menteur
Il te fera payer… Destructeur
Attention aux beaux princes … Charmeurs
Attention aux discours… Beaux parleurs
Le bonheur est en moi…Pas ailleurs
Le vrai but, la paix… Intérieure
L’indépendance la clé…Du bonheur
Je suis moi même mon propre…Sauveur

A force de vouloir être Tout, Tout Seul. On finira par être Tous, Tout seul.

 

J’ai connu un garçon,
Qui pensait être Tout,
A perdre la raison,
Il en devenait fou.
D’envies et de passions,
Peut y’en avoir beaucoup,
Mais tant de professions,
Seul le monde fait le Tout.
Des milliers de métiers,
Pour nous tous, si nombreux,
Tu es beau comme tu es,
Laid quand tu te crois Dieu.
D’où vient cette illusion,
Que seul on peut être Tout ?
Surement par frustration,
Il se montrait jaloux.
Si souvent il jugeait,
Tous les autres de cons,
Il se croyait parfait,
Dans la comparaison.
Il pensait tout savoir,
Avoir tout à m’apprendre,
Sans voir dans son miroir,
Ses personnels méandres.
D’une telle arrogance,
Et d’orgueil en poison,
Où est l’intelligence,
Sans remises en question ?
Il a passé sa vie,
A mentir à lui même,
En mentant à autrui,
Pour que tout le monde l’aime.
Il jouait, faux gentil,
A soigner son image,
Seules les femmes de sa vie,
Connurent son vrai visage,
C’est en catimini,
Qu’il put montrer sa rage.
Il ne pouvait aimer,
Car il s’aimait trop lui,
Aucune humilité,
Le rendit tout petit.
Il voulait être Tout,
Monsieur la grande gueule,
Pas de place pour le Nous,
Il a fini Tout seul.
Mais je lui dis merci,
Car de ses pires reflets,
J’ai vu mes pires ennemis,
Et jamais oh jamais,
Je ne veux être comme lui.

Le corps a raison – La raison fait du tort

Parfois je doute du bon choix,
Je suis confuse entre deux moi.
Donc je me pose, sans réfléchir,
J’écoute mon corps, pour ressentir.
Le corps nous dit des vérités,
L’esprit, un menteur entrainé.
Quand le corps parle, lui, je le crois,
L’esprit m’a menti, trop de fois.
Quand j’ai écouté ma raison,
Elle m’a trahie comme leçon.
Je n’ai confiance qu’en mon corps,
Lui ne m’a jamais fait de tort.
S’il m’en fait c’est pour m’avertir,
Et non jamais pour me nuire.
Mon corps, mes sens, mon instinct,
Mes lanternes du bon chemin.
Sans aucun doute, des valeurs sures,
J’écoute tout ce qu’elles me murmurent.
L’esprit peuplé de baratins,
Se joue de moi, tel le malin.
L’esprit, l’objet de toutes nos peurs,
La peur, l’objet de tant de maux.
Le corps, notre cœur protecteur.
Le cœur est vrai, l’esprit est faux.

 

 

 

 

Pour les Oiseaux en Cages

 

A vous tous, inhumains, hommes et femmes de ce monde,
Qui osez enfermer, les merveilleux oiseaux.
J’ai autant de chagrin, que ma rage est profonde,
Avez-vous cogité, bande d’insensibles idiots ?
Qu’on vous coupe les mains, pour cette action immonde,
Pire qu’une pomme dérobée, ça mérite le cachot !

L’oiseau, par excellence, de nature à voler,
On lui donna cette chance, pourquoi donc l’en priver ?
De la pire inconscience, nait une grande méchanceté,
Le comble de l’ignorance, amène à l’irrespect.
On dit que ça porte chance ? Un oiseau prisonnier ?
Il s’agit d’une démence, encore pour faire du blé !

A vous tous les vendeurs, sadiques, impitoyables,
A vous tous les acheteurs, pathétiques
, exécrables,
Egoïstes, sans-cœur, tragiques et méprisables !
Prenez de la hauteur, voyez vous misérables !
Ce n’est pas la douceur, qui vous rendra aimable,
C’est avec des pleurs, qu’une faute est pardonnable.

Admirez la beauté, des oiseaux si jolis,
Symbole de liberté, miroir du paradis.
C’est la loi d’la nature qu’ils puissent se faire manger,
Mais c’est contre nature qu’ils vivent emprisonnés.
Il est temps d’arrêter, de croire ce qui arrange,
Aveuglés d’intérêts, il est temps que ça change.

BOUBOU

 Pour mon cher boubou, mon amour adoré,   

Je t’écris aujourd’hui pour te rendre un hommage,

Toi le petit chien fou qui m’a accompagné,

Durant 5 ans de vie, tant d’histoires en images.

Toi le petit voyou, qui aimait se frotter,

Sur son coussin chéri, tous les jours sans blocage,

Loin d’être mou du genou, mon petit excité,

Tant de péripéties , tu n’étais pas un sage.

Te baladant solo, sur les champs Elysées,

T’avais tissé des liens, avec les commerçants,

Charmeur et rigolo, tu les as subjugués,

Chaque jour un festin, pour Bou l’indépendant.

Boubou le boutentrain, tu étais un sans gène,

Tu aimais prendre la fuite ,quand vint chienne à ton goût,

Volé par des roumains sur les quais de la seine,

Kidnappé ensuite dans le parc de Saint-Cloud,

Petit être mieux qu’humain, de ses joies et ses peines,

Sans toi ma vie ensuite valait bien moins le coup.

J’aimais tant tes câlins qui me disaient je t’aime,

Malgré certaines conduites, tu étais tellement doux.

Sans conscience de ta taille, tu savais pas te taire,

Agressé tant de fois, dans le creux de ton cou,

Petit bourgeois racaille , t’étais comme ta mère.

A vouloir faire ta loi, t’étais chez toi partout.

Tu seras mort libre, sans avoir eu de laisse,

Les gros mangent les petits, c’est comme ça dans la vie,

Bouffé par un plus grand, forme d’abus de faiblesse,

Mais l’enfer c’est la vie, le ciel le paradis.

Quelle douleur de te perdre, ma boule de tendresse,

J’en ai pleuré des jours, j’en ai pleuré des nuits,

Je garderai mémoire de ta belle allégresse,

Et surtout grâce à toi, mon boubou j’ai compris,

Que donner de l’amour c’est la plus grande richesse,

Lorsque je t’en donnais, j’en aimais cette vie.