Pour mon cher boubou, mon amour adoré,
Je t’écris aujourd’hui pour te rendre un hommage,
Toi le petit chien fou qui m’a accompagné,
Durant 5 ans de vie, tant d’histoires en images.
Toi le petit voyou, qui aimait se frotter,
Sur son coussin chéri, tous les jours sans blocage,
Loin d’être mou du genou, mon petit excité,
Tant de péripéties , tu n’étais pas un sage.
Te baladant solo, sur les champs Elysées,
T’avais tissé des liens, avec les commerçants,
Charmeur et rigolo, tu les as subjugués,
Chaque jour un festin, pour Bou l’indépendant.
Boubou le boutentrain, tu étais un sans gène,
Tu aimais prendre la fuite ,quand vint chienne à ton goût,
Volé par des roumains sur les quais de la seine,
Kidnappé ensuite dans le parc de Saint-Cloud,
Petit être mieux qu’humain, de ses joies et ses peines,
Sans toi ma vie ensuite valait bien moins le coup.
J’aimais tant tes câlins qui me disaient je t’aime,
Malgré certaines conduites, tu étais tellement doux.
Sans conscience de ta taille, tu savais pas te taire,
Agressé tant de fois, dans le creux de ton cou,
Petit bourgeois racaille , t’étais comme ta mère.
A vouloir faire ta loi, t’étais chez toi partout.
Tu seras mort libre, sans avoir eu de laisse,
Les gros mangent les petits, c’est comme ça dans la vie,
Bouffé par un plus grand, forme d’abus de faiblesse,
Mais l’enfer c’est la vie, le ciel le paradis.
Quelle douleur de te perdre, ma boule de tendresse,
J’en ai pleuré des jours, j’en ai pleuré des nuits,
Je garderai mémoire de ta belle allégresse,
Et surtout grâce à toi, mon boubou j’ai compris,
Que donner de l’amour c’est la plus grande richesse,
Lorsque je t’en donnais, j’en aimais cette vie.