On m’avait dit de me méfier,
Que tu me causerai des tracas,
Que tu étais bien trop risqué,
Que tout s’achète dans ce monde là,
Qu’il me faudrait dur travailler,
Sinon je te connaîtrai pas.
On m’avait mal parlé de toi ,
Lorsque je n’étais qu’une enfant,
Je te sentais plus fort que moi ,
Vouloir jaillir, naturellement,
Ces règles je n’en voulais pas,
Pour te connaître, fallait dire Non.
Je n’ai donc écouté que moi,
Partie avec mon balluchon,
Guidée par ma petite voix,
Et je suivais mes intuitions,
C’était pas simple ici et là,
Mais ce fut mille et une leçons.
En étant libre j’ai fait le choix,
De fuir la facilité,
Me baladant de toit en toit,
J’ai fait ma personnalité,
Dans un seul but , me trouver moi,
Sans autre loi qu’être spontanée.
Je t’ai gardé coûte que coûte,
Contre ce qui pouvait m’enchaîner,
Des choses des gens m’ont mis le doute,
Mais dans leurs cages , emprisonnée,
Il m’a fallu reprendre ma route,
Car sans toi j’aurai pu crever.
Tel un oiseau les ailes planant,
Là ou mon coeur me portera,
La liberté ça rend vivant,
La liberté ne s’achète pas,
La liberté c’est le vivant,
La liberté c’est notre droit.