A vous tous, inhumains, hommes et femmes de ce monde,
Qui osez enfermer, les merveilleux oiseaux.
J’ai autant de chagrin, que ma rage est profonde,
Avez-vous cogité, bande d’insensibles idiots ?
Qu’on vous coupe les mains, pour cette action immonde,
Pire qu’une pomme dérobée, ça mérite le cachot !
L’oiseau, par excellence, de nature à voler,
On lui donna cette chance, pourquoi donc l’en priver ?
De la pire inconscience, nait une grande méchanceté,
Le comble de l’ignorance, amène à l’irrespect.
On dit que ça porte chance ? Un oiseau prisonnier ?
Il s’agit d’une démence, encore pour faire du blé !
A vous tous les vendeurs, sadiques, impitoyables,
A vous tous les acheteurs, pathétiques, exécrables,
Egoïstes, sans-cœur, tragiques et méprisables !
Prenez de la hauteur, voyez vous misérables !
Ce n’est pas la douceur, qui vous rendra aimable,
C’est avec des pleurs, qu’une faute est pardonnable.
Admirez la beauté, des oiseaux si jolis,
Symbole de liberté, miroir du paradis.
C’est la loi d’la nature qu’ils puissent se faire manger,
Mais c’est contre nature qu’ils vivent emprisonnés.
Il est temps d’arrêter, de croire ce qui arrange,
Aveuglés d’intérêts, il est temps que ça change.