Jadis dans leurs poches, désormais dans chaque main,
Dieu que l’humain est moche, cet outil l’a éteint !
Puce au cerveau est proche, validera sa fin,
Ce n’est pas du cinoche, c’est hélas pour demain,
Des zombies en approche, personne ne s’ra souverain !
Vides toutes les caboches, augmentées en pantins !
Mon cœur sonne la cloche, de l’urgence des terriens,
D’avoir la pétoche, de ce tragique destin.
L’objet permet vitesse, démente, accélérée,
L’inverse de la sagesse, c’est la rapidité.
Tu parles d’une prouesse, la vitesse ça peut tuer.
Quelle bêtise ! Quelle bassesse ! de se croire évolué !
Le temps est la richesse, les écrans l’on manger,
La nature on délaisse, dans cette fougue endiablée,
Mère nature déesse, pousse sans se presser,
Quelle folie ! Quelle tristesse ! de s’en être opposé.
Les smartphones cauchemar rendent l’homme abrutis,
Dans un constant brouillard, esclave asservît ,
Diminué et blafard, aveugle éblouit !
Si j’avais un pouvoir , je choisirai celui ,
D’un seul coup de regard, par mes yeux en furie,
De lancer un pétard, sur chaque engin maudit,
Aux fréquences vibratoires, destructrices des esprits.
Là est mon seul espoir que renaisse la vie.