N’est-ce donc pas l’horloge, la base de tant de maux ?
N’est-ce donc pas l’horloge, la racine du chaos ?
Son temps devient argent, le cadran est barjo !
Et le moment présent, s’en oublie au cachot.
Mais le temps est la Vie, non pas leurs carillons,
L’espace nous a permis, de vivre sans cette prison.
Sans la pendule humaine, l’humain avait le temps,
Pour la joie, pas la peine, pour l’ici et maintenant,
Le temps de faire du beau, le temps de faire du bien,
Sans stress ce fardeau, sans penser à trop loin.
Sans la peur de l’âge, n’est-ce pas plus beau la vie ?
Le temps n’est pas l’horloge, car le temps c’est la vie.
La vie n’est pas une cage, dans un cadran fini,
La vie n’enferme pas, ni le corps ni l’esprit,
Ne serait-ce pas plus sage, de vivre dans l’infini ?
La vie n’a pas d’horloge, la vie n’est pas finie.
Le temps n’est pas l’argent, la vie n’a pas de prix.
La vie elle donne le temps, l’horloge elle vole la vie.
La vie n’a nullement, besoin de la pendule,
Pour vivre harmonieusement, faut sortir de la bulle,
Du fichu sablier, qui permet société,
Destructrice du vivant, destructrice du sacré.
Sans l’horloge qui s’écoule, on libère les foules,
Pour que meurt à jamais ces sociétés maboules,
Et le moment présent devient seule vérité,
L’invention du cadran, nous a tous encerclé,
Seul le maintenant, peut amener la paix.
Le cadran est la base, sans la base c’est brisé,
Détruisons ce cadran pour une belle société,
Détruisons le cadran, pour la sérénité,
Détruisons ce cadran, sauvons l’humanité.