Pardonnez-Moi

 Pardonnez-moi, pour toutes les fois, où j’ai du avorter la vie.

Tout ces bébés, venus en moi, des cinq hommes de ma vie.

J’étais trop jeune et les papas, m’avaient déçue, m’avaient trahie.

Souvent ils me respectaient pas, de mauvais pères pour mes petits.

 Bien trop risqué pour vous et moi, même si j’en aurai eu l’envie,

De vous garder, de mettre à bas, des innocents auraient subi,

Tellement de crises, de haut de bas, d’une inconstance qui détruit,

La peine que j’ai vécue en moi, d’avoir des parents ennemis.

 Violence ambiante, si souvent, j’ai tant souffert, j’ai tant pleuré,

De remarquer que mes modèles s’aimaient sans trop se respecter.

Puis mes amours d’hommes défaillants, qui aimaient à me rabaisser,

Un climat peu sécurisant, pour donner vie à un bébé.

 Bien trop sensible, j’ai absorbé, tout ce mal qui m’aura tant nui,

Et il m’aura influencé, dans mes rapports avec autrui.

Comment pouvoir donc enfanter ? Sans faire exprès, on reproduit.

J’aurai si peur de faire payer, à mon enfant, mon mal de vie.

 Comment pouvoir faire un bébé, quand on est encore une enfant ?

Comment pouvoir le risquer, dans un climat si peu confiant ?

Un être qui n’a rien demandé, faut lui offrir du bienveillant,

Sens de responsabilité, le monde souffre déjà tant.

 Oh mes bébés pardonnez-moi, c’était pas l’heure de vous aimer,

J’ai encore du chemin de croix, pour aimer l’humain, pardonner.

Je réfléchirai à deux fois, avant de me laisser piéger,

Par des faux amours qui sont là, pour me faire grandir, évoluer.

 Oh mes bébés pardonnez-moi, j’ai tant envie de vous aimer,

Et je ne vous décevrai pas, quand enfin l’heure aura sonné.

J’aurai pour vous comme Papa, un homme bon, solide et vrai,

Un homme qui me respectera, quand je serai son même reflet.

 

 

 
 

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