Il y a des idylles, qu’on appelle : passions,
Elles nous font chavirer, les cœurs en leurs corps,
Par des parfums subtils, enveloppent le poison,
De la calamité des futurs désaccords.
Il y a des liaisons qu’on baptisera : fatales,
Contre des formes harmonieuses, d’inconciliables esprits,
La précipitation à s’unir peut faire mal,
Quand la robe trompeuse est alors démunie.
Il y a des histoires qui doivent être vécues,
Non pas pour durer mais pour nous endurcir,
Par l’effet du miroir de nos maux défendus,
Qu’il nous faut regretter, plutôt que de les fuir.
Il y a des unions, peureuses, les plus banales,
D’habitudes, de confort, de profits, d’intérêts,
D’identiques confections, sans vagues déraisonnables,
Qui ne font nul tord qu’à celles qui sont en paix.
Il y a une morale, qu’il nous faut découvrir,
Derrière le lourd chagrin, que l’amour peut causer.
Plus l’épreuve fait de mal, plus elle peut faire grandir,
La clé est en nos mains, les leçons à tirer.
Il y a des aventures, que la vie a souhaitées,
Pour nous ouvrir les yeux, induire l’évolution,
Mais au fond, la nature n’a qu’une vraie destinée,
Nous duper de son mieux, pour la reproduction.