MA-LIGNE COCAINE

De seize à vingt-trois ans , tu t’offrais en alliée,
Toi qui me dotais d’une telle confiance en moi,
Tes effets stimulants me pressaient à parler,
Sans ressentir de doutes, j’assurai les débats.
Tes effets hilarants auront su m’exciter,
Jusque sur l’autoroute, sans permis , hors la loi,
Je n’étais qu’une enfant , perdue, illusionnée,
En totale déroute , j’avais besoin de toi.

Sans quoi je n’étais rien qu’une brebis égarée,
Si loin de mon troupeau, la famille que j’ai fuie,
Recherchant le chemin où l’on pourrait m’aimer,
Fantasmant d’idéaux, rêvant de vrais amis.
Pour voiler mon chagrin, je t’aurai consommée,
A gonfler mon ego, à m’inventer des vies.
Tu étais mon câlin, destructeur bien-aimé,
Empoisonné cadeau, béquille d’utopie.

Je me sentais puissante, une fois dans tes bras,
Eprise d’un tel pouvoir, d’une laide arrogance,
Petit conne insolente, mon cœur n’était plus là,
Je trompai le miroir, pour garder l’assurance.
Mais quand vinrent les descentes, me ramenant si bas,
Je compris le déboire, de ma triste existence,
Par des nuits angoissantes, d’idées noires en tracas,
D’insomnies chaque soir qui frôlaient la démence.

Je ne pouvais dormir qu’en gobant une pilule,
Mon pauvre petit corps était si mal traité,
A force de les détruire, mes précieuses cellules,
Je souffrais de remords, face à cette vérité.
A force de me nuire, j’ai du prendre du recul,
La drogue me faisait tord, je me suis fait pitié.
C’était l’heure de guérir, de ce rite ridicule,
Nul besoin d’effort autre que de me respecter.

Sans regrets j’ai quitté, le monde des paillettes,
Où la foule se cause mais personne ne s’entend.
Pour mon âme et santé, je n’ai plus joué cette fête,
J’ai cherché une cause, pour satisfaire mon temps.
J’ai appris à m’aimer, en me trouvant une quête,
J’ai appris à m’aimer, ça à pris plus de temps,
Que l’imposture d’un trait, qui te fait perdre la tête,
Et te prête une confiance qui n’est autre que du vent.

 

La cigarette

 

Tout allait bien, avant qu’un jour,
Avec les copains, dans la cour,
On ne s’enfume comme le malin,
La cigarette, pour faire bien.

On se réunit autour d’elle,
On se croit beau, on fait du zèle,
C’est pas d’notre faute d’être tombé,
Dans un des pièges d’la société.

On se croyait plus fort que tout,
Risquer la mort, ça on s’en fout,
Comme des insolents, nous on ose,
Faut bien mourir de quelque chose.

On avait pas besoin de ça,
Maint’nant on pense qu’on a pas l’choix,
Prisonniers nous sommes dépendants,
Comme des drogués et on se ment.

Petits cerveaux emprisonnés,
Par des croyances erronées,
Il n’existe pas d’addiction,
Encore une manipulation.

Notre esprit est conditionné,
Par la peur d’être abandonné,
De ce qu’on croit être un plaisir,
D’une illusion qui fait mourir.

On rêve pourtant de liberté,
Faudrait apprendre à mieux penser,
Goûter la vérité en face,
La cigarette c‘est dégueulasse !

Comment peut on trouver ça bon ?
Soyons honnêtes et observons,
Ridicule geste, ensuite le goût,
Une prison qui prend tes sous.

C’est fou d’si peu aimer la vie,
Quand on y pense, juste par ennui,
Prêts à mourir n’importe quand,
Pourvu qu’on fume, on est content.

Avant d‘avoir fumé un jour,
T‘étais heureux toi dans la cour,
Tu t’amusais, t’avais confiance,
Maint’nant tu stresses sans ta substance.

Avant d’avoir fumé un jour,
J’étais heureux moi dans la cour,
Alors aujourd’hui sans effort,
Je f’rai plus d’mal à mon p’tit corps !

 

 

La peur et les médicaments

On réalise seulement maintenant,

Que depuis de nombreuses années,

Dans un seul but, faire de l’argent,

On s’est bien fait manipuler.

Par ceux que j’appelle des marchands,

Nous nous sommes tous fait escroquer.

On a confiance en son médecin,

On croit en lui plus qu’en nous,

De ses beaux discours il convainc,

Par son statut, par son bagout.

On les prend pour des magiciens,

Mais ce sont souvent des voyous.

 Ils ont d’abord créé la peur,

Qui provoquent tant de maladies,

Ce sont les meilleurs des vendeurs,

Ils ont dupé bien des esprits,

Messieurs mesdames les docteurs,

Un mot vous va : la fourberie.

 Ils nous ont vendu des traitements,

Car apeurés nous sommes crédules,

Jusqu’à nous rendre dépendants,

De toutes leurs chimiques gélules,

Nous sommes de pauvres innocents,

On l’a bien gobé la pilule.

 Depuis notre premier vaccin,

On nous a tous empoisonnés,

La médecine c’est le malin,

Dans le corps d’un saint déguisé,

Cette tragédie doit prendre fin,

Sachez qu’la peur c’est le danger !

C’est bien le premier des métiers,

Qui se doit d’être honorifique,

Ils sont trop rares les passionnés,

Dans ce domaine c’est dramatique !

Je n’oserai plus les consulter,

Que s’il s’agit de mécanique.

 

       Ce message s’adresse à l’Organisation Mondiale de la Santé, et Big Pharma.  ( A tous les « docteurs » véreux ) 

L’homme moderne

Quand je vois l’homme sur instagram,
Il perd toute sa virilité,
Il semble pas plus futé qu’un âne,
Et ne m’inspire nul intérêt.
Quand je vois qu’il le pavane,
Son piètre ego, toute la journée,
Il paraît vide son pauvre crâne,
Je n’éprouve que de la pitié.
Recherchant toujours plus de fans,
Désirant tellement être aimé,
Loin de l’assurance qu’il proclame,
Il s’avère faible en vérité.
Loin de la force, c’est un drame,
Il ressemble à un chien castré.
S’il ne lui restait pas l’organe,
Il n’aurait plus d’utilité.
C’est avec peine que je le proclame,
Le fond sincère de ma pensée,
C’est sans une gène que je le blâme,
D’être devenu émasculé.
Avec pour souhait, que sonne l’alarme,
Pour qu’il agisse face au danger.
Je sais pas vous, mes belles dames,
Mais moi ça peut pas m’exciter.
Mon homme n’aura pas instagram,
Ca j’en mets ma main à couper.
Je préfère mille fois une femme,
Plutôt qu’un homme si diminué.

Douce En Rage

Je ne suis pas fragile, plutôt fragilisée,
De moments difficiles, d’une vie tourmentée.
Je ne suis pas victime, je l’aurai bien cherché,
J’ai voulu l’expérience, pour comprendre faut en chier.
Je ne suis pas docile, je suis une énervée,
J’ai la rage très souvent, contre la société.

Je ne suis pas facile, pleine de complexité,
Je n’aime pas le futile, dure à impressionner.
Je ne suis pas débile, pas à manipuler,
Je ne suis pas docile, pas une bête à dompter,
Je ne suis pas débile, cherche pas à me duper,
Je ressens tout de suite, s’il y a sincérité.

Je ne suis pas facile, si tu cherches à m’aimer,
Il y a de fortes chances, que tu sois dépassé.
Je ne suis pas docile, pas à domestiquer,
Je préfère être libre, que d’être ta poupée.
Je ne suis pas facile, tu pourras pas m’acheter,
Mon désir dans la vie n’est pas de consommer.

Je ne suis pas docile, viens pas me caresser,
Dans le sens du poil, j’connais mes qualités.
Je ne suis pas docile, j’aime trop ma liberté,
Pour aimer une personne, qui m’empêche de voler.
Je ne suis pas facile, cherche pas à me couver,
Je dois me protéger, je peux pas m’attacher.

Je ne suis pas facile, je suis une passionnée,
Mes idées fusent en vrille, dures à canaliser.
Je ne suis pas facile, je peux même effrayer,
Par mon trop d’énergie, par ma fougue exaltée.
Je ne suis pas facile, anti-normalité,
Depuis enfant, rebelle , je cherche la vérité.

Je suis un chat habile, qui sait se relever,
Je devrais être morte, depuis bien des années.
Mais oui je suis sensible, tout peut me faire pleurer,
Mais oui je suis sensible, je sais dramatiser,
Mais oui je suis sensible, mon âme est écorchée,
Je ne suis pas tranquille, mais recherche la paix.

Je ne suis pas tranquille, je me sens concernée,
Car je ne peux pas vivre, avec les yeux fermés.
Je ne suis pas tranquille, souvent même déprimée,
De constater un vide, dans notre humanité.
Je ne suis pas tranquille, et me sens encerclée,
Dans ce jeu de la vie, bien trop aseptisé.